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Limiter les travailleurs étrangers peu qualifiés est bon pour les jeunes Canadiens

Au début de 2014, un jeune homme de Victoria, en Colombie-Britannique, a pointé du doigt son employeur et a déclaré que l'embauche de travailleurs étrangers temporaires faisait obstacle aux candidats canadiens.
Sceau-Rouge-Recrutement-Limite-TET-jeunesIl avait remarqué que bon nombre de ses pairs canadiens avaient vu leurs heures réduites au profit des TET qui y travaillaient, et que les CV canadiens étaient ignorés pour les TET.
Il s'agit de la plainte la plus grave formulée à ce jour par des Canadiens de partout au pays qui craignent d'être déplacés par une main-d'œuvre moins chère de l'étranger.
En réponse à ces plaintes, le gouvernement a agi de manière décisive en lançant une enquête et en établissant éventuellement des règles pour rendre l'embauche de TET plus difficile pour les entreprises. Entre autres nouveaux règlements, il a supprimé la capacité des employeurs à demander des travailleurs étrangers temporaires peu qualifiés dans les régions où le taux de chômage est supérieur à 6 %. Le gouvernement exige également maintenant que tous les employeurs qui demandent des TET prouvent qu'ils font des efforts considérables pour recruter et former des Canadiens et exige 1,000 275 $ par employé demandé (une augmentation par rapport aux XNUMX $ précédents).
En raison de ses effets sur le marché de l'emploi, en particulier dans les emplois peu spécialisés, la limitation du programme TET profitera à nos jeunes et à l'économie canadienne en fournissant des emplois aux Canadiens et en donnant à nos jeunes la chance d'acquérir une précieuse expérience de travail pour leur future carrière.

Toujours beaucoup de TET au Canada

Malgré les mesures restrictives appliquées au programme des TET depuis 2013, le premier trimestre de 2014 a montré une augmentation continue de l'embauche de travailleurs étrangers temporaires, et il semble que le Canada soit sur la bonne voie pour embaucher plus de 200,000 380,000 TET cette année, en plus de plus de XNUMX XNUMX TET qui étaient déjà là sur Décembre 1, 2013.
Jason Kenney, ministre fédéral de l'Emploi et du Développement social, ont déclaré que les demandes de TET ont chuté de 74 %. Alors, pourquoi continuons-nous à embaucher des TET ?
Premièrement, il existe un décalage bureaucratique évident entre l'introduction de nouvelles mesures et leur mise en œuvre effective sur le terrain. Avec les approbations initiales accordées pour 6 mois et les consulats canadiens prenant jusqu'à 7 mois pour traiter les demandes, nous ne commencerons à voir les effets de la baisse de 74 % que dans les premiers mois de 2015.
Deuxièmement, le gouvernement n'a annoncé aucun changement aux programmes qui permettent à plus de 50 % des travailleurs étrangers temporaires d'entrer au Canada. En 259,590, 2013 8 travailleurs semi-qualifiés ou qualifiés formés à l'étranger ont été embauchés au Canada en 9. Le gouvernement a élargi ces catégories au cours des dernières années au point où nous constatons que le programme des candidats des provinces de la Colombie-Britannique est submergé de candidats, ce qui entraîne des temps d'attente de XNUMX à XNUMX mois, et le programme de l'Alberta est pratiquement submergé par des milliers de candidats parrainés par l'employeur.
Les mesures se sont donc concentrées sur les programmes de TET peu qualifiés qui permettent aux industries de la restauration rapide, des nounous, des aides-soignants et de l'agriculture de faire venir des employés de l'extérieur du Canada. Cependant, limiter l'embauche de travailleurs étrangers peu qualifiés dans ces industries aura un effet bénéfique sur la jeunesse canadienne et sur l'économie.

Chômage des jeunes et mesures de limitation des TET

Depuis la récession de 2008, les chômeurs canadiens traversent une période difficile. Alors que certains jeunes Canadiens peinent à démarrer leur carrière, le Canada compte actuellement plus de 300,000 80,000 TET employés, dont environ XNUMX XNUMX en Colombie-Britannique. Si ces travailleurs empêchent les jeunes Canadiens de trouver un emploi, il est essentiel de prendre des mesures d'atténuation, car de longues périodes de chômage peuvent paralyser une carrière, entraînant des décennies de bas salaires et de sous-emploi.
En particulier, 49,800 XNUMX jeunes de la Colombie-Britannique ont de la difficulté à trouver leur premier emploi et sont actuellement sans emploi.
Les postes peu qualifiés sont susceptibles d'être les plus touchés par les changements apportés au programme des travailleurs étrangers temporaires, et 5,000 17,000 jeunes pourraient en bénéficier. Le recrutement de travailleurs internationaux parrainé par l'employeur en Colombie-Britannique représente environ 10,000 10 travailleurs par année. Parmi ces travailleurs, au moins XNUMX XNUMX semblent être peu qualifiés ou occuper des postes qui nécessiteraient moins de XNUMX mois de formation, tels que les travailleurs de la restauration rapide, les nounous, les aides-soignants et les ouvriers de la récolte.
Avec les mesures limitatives du programme fédéral des TET, Emploi et Développement social Canada espère réduire l'embauche de TET dans ces postes jusqu'à 50 % au cours des trois prochaines années. Les employeurs qui se font concurrence pour recruter des travailleurs peu qualifiés verront une concurrence accrue et pourraient être tenus de fournir plus de formation ou des salaires plus élevés pour attirer et retenir les employés.
Le chômage et le sous-emploi élevés des jeunes peuvent avoir un effet dévastateur sur l'économie d'un pays. Un potentiel de gain à vie plus faible, des niveaux d'endettement élevés et un revenu disponible limité signifient moins d'argent dépensé dans les magasins, ce qui à son tour réduit davantage l'économie. En veillant à ce que nos jeunes trouvent un emploi rémunérateur pendant et après leur scolarité, nous assurons un meilleur avenir économique pour nous tous.