Passer au contenu principal

Qu'est-ce que les grands employeurs canadiens devraient retirer de la réduction de l'assurance-emploi pour les petites entreprises?

Le gouvernement fédéral vient d'annoncer que le Canada réduisait les cotisations à l'assurance-emploi pour les petites et moyennes entreprises. Qu'est-ce que cela signifie pour les grands employeurs au Canada et devraient-ils crier pour une réduction similaire des cotisations d'assurance-emploi?

Les chiffres

Les employeurs canadiens qui versent aux employés plus de 48,600 XNUMX $ par année (un peu plus que le salaire moyen canadien) paient $1,279.15 par employé pour les cotisations à l'assurance-emploi et la collecte  913.68 $ de leurs employés. Très peu d'employés se rendent compte que leur rémunération totale comprend les versements plus importants de l'employeur à l'AE et les cotisations patronales au Régime de pensions du Canada de 2,425.50 XNUMX $ (maximum), exactement les mêmes que ceux payés par l'employé.

https://www.canada.ca/en/services/benefits/ei.html

http://taxtips.ca/cppandei/cpprates.htm

Les employeurs devraient communiquer ces coûts, ainsi que les coûts des autres avantages sociaux, à leurs employés afin qu'ils comprennent les coûts qui vont au-delà de leurs seuls salaires.

Charges sociales dans d'autres pays

Comment nous situons-nous par rapport aux autres pays en matière de charges sociales ? Assez bien, car nous voyons les coûts salariaux augmenter aux États-Unis avec la mise en œuvre de l'Affordable Care Act. Les États-Unis ont également une taxe de sécurité sociale qui ne dépasse pas le plafond du RPC de 2,425.50 52,500 $ que nous avons au Canada. Les employeurs américains qui paient plus de XNUMX XNUMX par année (le maximum au Canada) finissent par cotiser beaucoup plus que leurs homologues canadiens.

http://www.accountingcoach.com/payroll-accounting/explanation/4

http://taxfoundation.org/sites/taxfoundation.org/files/docs/Figure-5.png

Que doivent faire les grands employeurs ?

Il s'avère donc que le Canada est assez compétitif avec le reste du monde en ce qui concerne les charges sociales.

Nous n'avons pas encore répondu à notre question : les grands employeurs devraient-ils bénéficier du même allégement fiscal au titre de l'assurance-emploi que les petites entreprises ? Je devrais dire non. Bien que les grands employeurs seraient satisfaits de la pause, les avantages seraient minuscules par rapport à l'aide qu'elle apporte aux petites entreprises. Par exemple, chez Red Seal, ce cadeau aux petites entreprises était juste suffisant pour couvrir quelques milliers de coûts, en fait la même chose que l'augmentation des coûts de notre ensemble d'avantages sociaux pour 2014. Donc, pas une très grande différence, mais assez pour couvrir certains des les charges salariales.

Quoi qu'il en soit, il serait plus sage d'inciter les grands employeurs à embaucher en instaurant un rabais d'impôt qui se concrétise par une hausse des cotisations à l'assurance-emploi. Par exemple, si un employeur augmente ses cotisations IE de 10 %, il pourrait alors bénéficier d'une réduction d'impôt unique de 50 % de ses primes pour l'année. Une entreprise qui emploie 30 personnes et embauche 3 personnes signifierait un rabais d'environ 4500 10 $. Cet employeur n'obtiendrait pas un autre remboursement tant que son AE n'aurait pas augmenté de XNUMX % supplémentaires. À mon avis, cela encouragerait l'embauche et récompenserait les grands employeurs qui peuvent vraiment stimuler la création d'emplois au Canada, car il ne faut pas s'attendre à ce que les gouvernements en créent!